Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?
La Commission de la Pharmacopée Européenne la définit comme suit :
« Produit odorant, généralement de composition complexe, obtenu à partir d’une matière première végétale botaniquement définie, soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par distillation sèche, soit par un procédé mécanique sans chauffage. L’huile essentielle est le plus souvent séparée de la phase aqueuse par un procédé physique n’entraînant pas de changement significatif de sa composition ».
Seules les huiles essentielles pures et naturelles, non disséquées, non rectifiées, non modifiées, répondant à cette définition, entrent dans la composition de nos soins Kaliom Aromayurvedics.
L’huile essentielle une vraie énergie végétale.
La plante est capable de fabriquer sa propre énergie par la chimie organique grâce à la lumière, c’est le mécanisme de la photosynthèse.
Selon les familles botaniques, cette énergie va produire des cellules sécrétrices de molécules aromatiques dans différentes parties de la plante, telles que les fleurs, les sommités fleuries, les feuilles, les fruits, les aiguilles, le bois, l’écorce, les rhizomes, les racines.
La qualité d’une huile essentielle va dépendre de plusieurs facteurs, comme les conditions de production de la plante, la qualité du sol, l’environnement, les méthodes de cueillette ou de récolte, le séchage, le transport, l’entreposage, et les modes d’extraction.
En fonction des organes producteurs des poches à essence, différentes méthodes d’extraction sont adaptées, la plus connue étant l’hydrodistillation, la distillation à la vapeur d’eau.
L’expression à froid peut être utilisée, notamment pour les essences de zeste.
Pour les fleurs ne supportant pas une chaleur élevée, on utilise des procédés naturels comme l’enfleurage et la macération.
Une extraction à froid au gaz carbonique CO₂ est aussi possible, pour certaines matières végétales.
Enfin, pour certaines fleurs, des procédés chimiques avec des solvants volatils tel que l’hexane peuvent être utilisés. Les essences obtenues dans ces cas, n’entrent plus dans la catégorie des huiles essentielles, ce sont des absolues.
A quoi sert une huile essentielle ?
Les huiles essentielles peuvent être inhalées, appliquées sur la peau ou ingérées. Chaque usage est fonction du chémotype de l’huile, c’est à dire de son composant biochimique majoritaire.
La plupart des huiles essentielles contiennent une grande diversité de composants aromatiques.
Elles sont souvent utilisées pour aromatiser les aliments. Elles sont aussi employées dans des produits cosmétiques, dans des médicaments, dans des produits biocides et dans des parfums.
Lorsqu’elles sont utilisées pour leurs effets thérapeutiques, elles sont considérées comme des médicaments traditionnels à base de plantes.
Les huiles essentielles accentuent la circulation de l’information à travers les cellules du corps. C’est un vecteur d’énergie qui transmet un message vibratoire. Elles maintiennent la cohésion du système cellulaire en agissant sur le système immunitaire.
Afin d’éviter tout risque de confusion, il est impératif de connaître le chémotype de l’huile que l’on s’apprête à utiliser. Notamment pour des huiles essentielles d’un même genre botanique, mais recouvrant différentes espèces et variétés, comme le thym, le romarin, l’eucalyptus, la lavande, et bien d’autres. Cela permet aussi de prévenir une éventuelle nocivité, telles que des irritations, des allergies, des intoxications.
Les huiles essentielles peuvent irriter la peau, les yeux et les muqueuses et provoquer des réactions cutanées allergiques.
Il est important de prendre l’avis de votre médecin aromathérapeute ou de tout autre professionnel de santé qualifié avant d’utiliser une huile essentielle en automédication.
Les huiles essentielles doivent être tenues hors de portée des enfants.
En cas d’ingestion accidentelle, ne pas faire vomir, appeler un centre antipoison ou un médecin.
